Nous offrons le suivi de projets de master et de thèses dans les domaines de l’hydrologie, la géologie et l’hydrogéologie, la gestion des ressources et des dangers naturels.
Témoignages
Max Hurni – Étudiant Master SIE
(EPFL)
J’ai fait mon projet de master en Ingénierie de l’Environnement à l’EPFL en collaboration avec le CREALP, pour améliorer la prévision des crues dans le canton du Valais. Le modèle est basé sur des données météorologiques interpolées. De par la faible couverture spatiale de stations météorologiques, la mesure de précipitations dans certaines régions de montagne est difficile. Mon travail a consisté à combler ces trous à l’aide de techniques de télédétection satellitaire.
Cette expérience a été une combinaison idéale de ma passion pour la montagne et de mon intérêt pour le travail de modélisation.
Mathilde Metral – Étudiante Master SIE (EPFL)
J’ai rejoint le CREALP dans le cadre d’un projet de semestre à l’EPFL. Le but était d’étudier la création d’un système de prévision en temps réel des zones potentiellement impactées par des crues dans la Vallée de Conches (VS). Les incertitudes liées aux crues rendent difficile leur anticipation, ainsi que l’estimation des dommages socio-économiques qui en découlent.
Ce projet m’a permis de développer des compétences techniques importantes concernant la modélisation des crues, mais aussi d’avoir un regard plus pratique sur les origines et le comportement de celles-ci. Je remercie l’équipe du CREALP qui m’a suivi tout le long de ce semestre, sans qui je n’aurai pu acquérir tout ceci.
Loïc Brouet – Étudiant Master SIE (EPFL)
Mon projet de semestre portait sur l’application d’un capteur sismique à faible coût pour la mesure du charriage torrentiel en rivière. Dans le cadre de ce projet, j’ai aussi réalisé des expériences avec un modèle physique du canal Armfield du Laboratoire d’Hydraulique Environnementale (LHE) à l’EPFL.
L’objectif fut d’isoler le signal sismique provenant du transport des sédiments, puis de déduire la masse de sédiments charriés. Par ailleurs, des données du capteur enregistrées sur le terrain, dans une berge de la Navisence à Zinal, ont été également analysées.
Ce projet s’est très bien déroulé avec une bonne ambiance de travail malgré la situation sanitaire liée au COVID, notamment grâce à des contacts réguliers avec les superviseurs.
Clotilde Marmy – Étudiante Master SIE (EPFL)
J’ai travaillé sur la susceptibilité aux glissements de terrain dans le cadre de mon projet de master. Le projet consistait en une approche interdisciplinaire basée sur l’interférométrie différentielle pour identifier les déformations actives de juin à septembre 2020 afin de corriger certains faibles niveaux de susceptibilité prédits. Le calcul de la phase interférométrique différentielle après la suppression du retard de phase lié à des conditions troposphériques locales a permis de détecter de petites déformations.
Cette méthode a été validée pour des glissements de terrain surveillés par GPS disponibles sur la plateforme Guardaval et pour d’autres glissements de terrain connus. Les résultats interférométriques différentiels ont montré l’avantage de couvrir des zones plus larges que les résultats obtenus par permanent scatters pour la même région. En fin de compte, il pourrait être intéressant d’intégrer ces nouvelles détections interférométriques différentielles aux autres informations de surveillance des glissements de terrain sur Guardaval.